mardi 30 avril 2019

CERCOSPORIOSE – CERCOSPORA CAROTÆ CHEZ LA CAROTTE




Les symptômes initiaux sont de petites taches brunes circulaires sur les feuilles et les pétioles. Ces taches se transforment en lésions avec un centre de couleur paille et des bords brun foncé. Dans les cas graves, les taches confluent et entraînent la mort de la feuille. Cette maladie apparaît souvent en même temps que les tache foliaires causées par Alternaria.


PRINCIPAUX ELEMENTS DE LA STRATEGIE DE LUTTE

Si la maladie est présente, traiter au premier stade de l’apparition sur la culture avec du BIO ELIT. Répéter à intervalle régulier quand les conditions environnementales sont favorables au développement de la maladie.

  • Utiliser des semences saines.
  • Retirer les résidus de culture.
  • Fertilisation azotée équilibrée avec la gamme de produis VITAL PLUS.








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Contacts : 00225 08 62 33 21 (whatsapp / appel)
agriculturedurableci@gmail.com

dimanche 21 avril 2019

ÉPILACHNES - EPILACHNA DREGI CHEZ L’AUBERGINE


 Adulte        Larve

Les adultes et les larves se nourrissent des feuilles et des fruits. Leur action crée des plages dégarnies car ils rongent le parenchyme et l’épiderme inférieur entre les nervures des feuilles, lesquelles se dessèchent. Les feuilles peuvent être dégarnies complètement jusqu’aux nervures centrales.


METHODES DE LUTTE

En pépinière
- Ramassage manuel des larves et adultes.
- Traitement insecticide à base de BIO ELIT en cas d'attaque.

Champ
Pendant le cycle de production et plus particulièrement au stade végétatif
- Ramassage manuel des larves et adultes (petites plantations).
- Insecticide à base de BIO ELIT sur jeunes plantes en cas d'attaque.

À l’issue de la période de récoltes
- Destruction des résidus des récoltes.








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vendredi 19 avril 2019

CARACTERISTIQUES DU SOL IDEAL POUR LA CULTURE DE LA TOMATE



La tomate n’est pas exigeante quant à la nature des sols et sa culture peut donner de bons résultats économiques sur des sols de textures très diverses (sablo-argileux, limono-sableux,...) pour autant que ceux-ci ne soient pas trop compacts ni asphyxiants car elle demande un enracinement profond pour une bonne résistance à la sécheresse. Les sols légers (sableux) sont plus faciles à travailler que les sols lourds, argileux. En revanche, les sols lourds plus riches en matière organique fixent plus étroitement l’azote, les autres éléments majeurs et les oligo - éléments d’une manière générale (ils confèreraient à la tomate une qualité gustative supérieure). Ils les libèrent ensuite plus uniformément sur une période plus longue. Les sols plus riches en matière organique conviennent donc mieux et donnent habituellement une récolte globale plus abondante. Dans les sols argileux lourds qui sont compactés et sujets à l’asphyxie pendant une grosse pluie ou une longue période de temps humide, les plants de tomates sont affectés par le phénomène de dénitrification, soit une perte d’azote assimilable par les racines. Les sols de cette nature limitent également la croissance des plantes. Quand on produit des tomates sur des sols de structure médiocre qui sont insuffisamment drainés, la culture sur billons est préférable. Le risque de dénitrification se pose le plus souvent dans les creux de terrain ou dans les champs asphyxiés par une semelle de labour ou un sous-sol imperméable situé à 25-60 cm de profondeur. On voit donc que la structure du sol joue un rôle très important sur la croissance des plantes et sur leurs performances économiques. 
Une fertilisation consciencieuse ne compensera pas complètement les effets d’une structure de sol médiocre. Certaines conditions liées au sol (ou édaphiques) doivent être remplies pour obtenir un bon rendement :
  • profondeur suffisante (système radiculaire dépassant les 60 cm de profondeur, sauf si le sol est trop compact ou asphyxiant). Un sol meuble bien drainant est favorable à la culture. Un sol peu rétenteur d’eau, trop filtrant, par exemple très sableux, entraîne très souvent des irrégularités d’alimentation en eau des plantes qui se manifestera notamment par une maladie physiologique appelée nécrose apicale ou cul brun, ainsi que par des éclatements de fruits ;
  • ressuyage rapide (si excès d’eau, risques de pourriture des racines et du collet, et d’asphyxie lors de la germination);
  • optimum pH (H2O) entre 5,5 et 7,0;
  • structure relativement stable;
  • teneur en matière organique minimale: apport de matière organique avant plantation.


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jeudi 18 avril 2019

EXIGENCES DU PAPAYER




Climat
Les climats chauds et humides offrent les meilleures conditions de culture pour le papayer, et la qualité des fruits, cette plante nécessitant chaleur et humidité. Des températures trop froides retardent la maturité des fruits et peuvent entraver la fécondation. En dessous de 25°C la longueur du cycle est allongé et les fruits peuvent perdre leur saveur. Ces climats peuvent également favoriser le développement de maladies fongiques qu'il convient de circonscrire avant récolte.

Pluviométrie
Elle demande une pluviométrie abondante et bien répartie, de 1 800 à 2 000 mm par an. Au cours des mois de saison sèche, il faut avoir recours à l'irrigation pour obtenir un total/mois de 150 à 200 mm.

Sols
Les sols acides et les périodes de sécheresse réduisent la résistance naturelle des plantes aux infections d'ordre fongique et promeuvent la déformation des fruits (carence en bore notamment). Des carences en calcium durant la croissance des fruits les sensibilisent aux dégâts du froid ("chilling injury"). Les sols devant recevoir une culture de papayers doivent être humifères, aérés et drainés parfaitement avec un pH compris entre 4.5 et 7.0. Si le taux d'argile ou de limons fins est trop élevé, le risque d'échec est important.
• Ne pas planter sur des sols lourds et restant humides.
• Faire un important apport de compost.
• Planter sur butte.


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mercredi 17 avril 2019

TYPES DE PLANTS CHEZ LE PAPAYER



Chez le papayer, il existe des plants mâles, femelles et hermaphrodites. Seuls les fruits hermaphrodites piriformes sont utilisés pour l’exportation alors que les fruits femelles, ronds, sont réservés au marché local. Actuellement, il n’existe pas de méthode fiable pour trier les plants selon le sexe avant le développement des fleurs. Ce sont les graines provenant de fleurs hermaphrodites autofécondées qui donnent les taux de plants hermaphrodites les plus élevés dans leur descendance. Si l’on veut exporter, la dioïcie entraîne l’obligation d’utiliser des graines autofécondées et de planter 3 ou 4 fois plus de plants que nécessaire pour pouvoir faire un tri au moment de la floraison.

Plants mâles


Les inflorescences mâles typiques se caractérisent par leur longueur pouvant atteindre 5 à 120 cm. Les fleurs mâles sont du type pentamère gamosépales, gamopétales. Les sépales sont petits, soudés à leur base, verdâtres. Les étamines sont soudées à la corolle. Dans la grande majorité des cas, ces plants ne donnent jamais de fruits, mais dans certains cas, sur de vieux plants de plus de 2 ans, des fleurs bisexuées peuvent apparaître et produire des fruits.



Plants femelles

Les inflorescences femelles sont trapues et possèdent beaucoup moins de fleurs que les cymes mâles. Après fécondation, nous obtenons un fruit sphérique qui est une baie. Il n'y a aucune trace d'étamines.



Plants hermaphrodites


Les inflorescences sont trapues, un peu plus allongées que celles des fleurs femelles. Ces fleurs possèdent étamines et pistils et peuvent s'auto féconder. Les fruits sont des baies de forme oblongue.






lundi 15 avril 2019

TYPES DE FRUITS DE LA PASSION




Il existe deux grands types de fruits de la passion, les variétés pourpres et jaunes. La variété jaune étant celle du P. edulis f.flavicarpa. On peut faire des croisements entre les fruits de la passion pourpres et jaunes qui donnent des hybrides entre les deux.

Caractéristiques principales du type jaune


  • Coque jaune et fruit plus gros.
  • Saveur plus acide.
  • Les fleurs sont auto-stériles - le vent est inefficace en raison du poids et de la viscosité du pollen. Elles doivent être pollinisées, et les Xylocopa sont les plus efficaces des pollinisateurs.
  • Plant plus vigoureux.
  • Moins tolérant au gel.
  • Résistant aux nématodes et à la pourriture à fusariose.
  • Pépins marrons.


  Xylocopa


Caractéristiques principales du type pourpre
  • Coque pourpre et fruit plus menu.
  • Pulpe sucrée moins acide, plus riche en saveur et arôme et plus grande quantité de jus (35-38%).
  • Peut s’auto polliniser, mais la pollinisation se fait mieux dans des conditions humides.
  • Plant moins vigoureux.
  • En croisant les variétés pourpres et jaunes, il est nécessaire d’utiliser le parent pourpre comme plant mère car les fleurs de la variété jaune ne sont pas réceptives au pollen de la variété pourpre, et il faut utiliser un pied jaune à floraison précoce pour assurer une couverture suffisante pour le transfert de pollen. Ces croisements ont une certaine capacité à supporter le virus « woodiness ».
  • Pépins noirs.

FRUIT DE LA PASSION : EXIGENCES DU SOL ET DU SITE



Le fruit de la passion dont le nom botanique est Passiflora edulis appartient à la famille des Passifloracées et est originaire de la région allant du sud du Brésil jusqu’au nord de l’Argentine en passant par le Paraguay. La passiflore parfumée (P. Alata), la grenadille pourpre (P. Coccinea), et la barbadine (P. quadrangularis) sont des espèces qui lui sont très étroitement apparentées.
Plus de 55 espèces de Passiflores sont cultivées pour leurs fruits comestibles mais seules deux sont cultivées à grande échelle : le fruit de la passion (P. edulis) et la barbadine (P. quadrangularis).
La plante du fruit de la passion est une liane subtropicale, aux racines peu profondes, ligneuse, pérenne, qui grimpe grâce à des vrilles. En général, la plante préfère les climats où il ne gèle pas, bien que certains cultivars soient plus tolérants que d’autres aux climats plus frais, ces variétés peuvent perdre une partie de leurs feuilles en hiver, mais les racines repartent souvent même si la partie aérienne est morte. La liane est une plante grimpante vigoureuse qui avec ses vrilles peut s’accrocher à n’importe quel support. Elle peut pousser de 15 à 20 pieds par an une fois établie mais a une durée de vie courte de 5 à 7 ans. Les feuilles sont persistantes, trilobées et finement dentelées. Elles font 3 à 8 pouces de long et sont d’un vert brillant. Certaines variétés ont des feuilles teintées de rouge et de pourpre. Les fleurs sont uniques et parfumées, font 2 à 3 pouces de largeur et prennent naissance sur un noeud sur une repousse. La fleur a des pétales et des sépales blancs avec une couronne de rayons à extrémité blanche qui sont d’un pourpre intense à la base. Elle a également cinq étamines avec de larges anthères.


Le fruit de la passion pourpre est subtropical, alors que le fruit de la passion jaune est tropical ou subtropical et est moins tolérant au gel. La température optimale de production se situe entre 20 et 30 degrés centigrades. La liane peut tolérer des températures descendant jusqu’à 6 degrés, mais la croissance, la pollinisation et la floraison seront médiocres, alors que des températures supérieures à 30 à 32 degrés favorisent la croissance aux dépens des fleurs et des fruits et peuvent amener les fleurs à tomber. Une des raisons les plus fréquentes de rejet du fruit sont les marques de frottement provoquées par les dégâts dus aux vents et une mauvaise conduite sur treillis; ainsi, le choix d’un site abrité et le recours aux brise-vents améliorera la qualité du fruit produit.

Exigences au niveau du sol et du site
Les lianes du fruit de la passion poussent sur divers types de sols mais les sols légèrement à fortement limoneux-sableux de texture moyenne et d’au moins 60 cm de profondeur sont les plus favorables et le pH devrait idéalement se situer entre 5,5 et 6,5. Si le sol est trop acide, il faut appliquer de la chaux. Un bon drainage et une bonne aération sont essentiels pour limiter l’incidence de nécrose du collet, et les lianes devraient toujours être plantées sur une butte. Le sol doit être exempt de contamination par herbicide car le fruit de la passion y est très sensible. Il n’est pas conseillé de replanter sur une terre de fruits de la passion récemment essouchée, ni dans la direction du vent des cultures déjà en place de fruits de la passion en raison des risques de transmission de la maladie. La préparation du sol devra se faire quelques mois avant de transplanter, et le système de racines peu profondes mais étendues du fruit de la passion profite d’une terre bien labourée. La teneur en matières organiques des sols devra être aussi élevée que possible. Utiliser du VITAL PLUS granulé pour la fumure de fond afin de faciliter la reprise des plants et le bon developpement de vos plantes.

samedi 13 avril 2019

MILDIOU – PERONOSPORA PARASITICA CHEZ LE CHOU



Mycélium gris clair ou blanchâtre se trouvant sur la face inférieure des feuilles, plus visible en conditions humides. Plus tard, on observe des taches jaune clair sur la face supérieure de la feuille. On l’observe à tous les stades de la plante et il peut entraîner la défoliation.

METHODES DE LUTTE EN FONCTION DU CYCLE DE DEVELOPPEMENT DE LA PLANTE

Il est essentiel de contrôler depuis la pépinière en appliquant préventivement un fongicide. Au champ, appliquer des fongicides au premier signe d’infection. Répéter autant que nécessaire en alternant les groupes de fongicides.

Champ
A la préparation du terrain
- Éviter les systèmes d’irrigation qui mouillent la feuille, en particulier en conditions humides.
- Couvrir la culture pour réduire l’humidité sur la feuille.

Au repiquage
- Augmenter l’écartement des plantes durant la saison des pluies pour favoriser la circulation de l’air.

Durant la phase sensible de la plante
- Appliquer des fongicides préventifs lorsque les conditions sont favorables à l’apparition de mildiou, comme durant la saison des pluies.
- Appliquer des fongicides systémiques pour lutter contre la formation interne de mildiou.

Après la dernière récolte
- Éliminer les résidus de récolte et les autres sources d’inoculum.

mercredi 10 avril 2019

L’ENGRAIS BIOLOGIQUE VITAL PLUS, LA SOLUTION ADAPTEE POUR UNE AGRICULTURE BIOLOGIQUE



L’engrais VITAL PLUS est un fertilisant naturel biologique contenant tous les éléments nutritifs majeurs et mineurs et des oligoéléments à des proportions bien équilibrées, indispensables à une croissance normale et rapide des plantes. L’engrais VITAL PLUS est fait à partir de matières premières végétales et animales très variées et riches en éléments fertilisants majeurs naturels (Azote (N), Phosphore (P) et Potassium (K)) extraits par des processus de fermentation catalytique et par gélification en conditions contrôlées.

La première phase du processus de fabrication de l’engrais biologique VITAL PLUS aboutit à l’obtention d’une substance liquide fertilisante très riche et directement absorbable par le feuillage des plantes après dilution dans l’eau. Cette première solution constitue l’engrais biologique VITAL PLUS liquide en bidon de 1 litre à application foliaire par pulvérisation.



La deuxième phase du processus de fabrication de l’engrais biologique VITAL PLUS qui consiste en une concentration et fortification de substrats végétaux à partir d’extraits fertilisants liquides se fait à température ambiante et aboutit à la fabrication d’engrais biologique VITAL PLUS granulé en sac de 25 kg et en sachet dose de 50 gr.


  • La formulation liquide applicable par pulvérisation foliaire sur toutes les cultures, s’utilise généralement à la dose de 1 L pour un hectare.


UTILISATION
Diluer 1 litre de VITAL PLUS liquide dans 60 à 150 litres d’eau et pulvériser un hectare de culture en veillant à traiter la plante entièrement (tronc, feuilles et collet) très tôt le matin ou tard dans l’après-midi.

COMPOSITION
Gel de cacao 70%
Extrait de plantes 20%
Composé A 10%

  • La formulation granulée sachet dose s’applique après dilution et filtration par pulvérisation foliaire sur les cultures maraîchères, les cultures ornementales (fleurs) et les cultures en pépinières (hévéa, cacao, palmier-à-huile…)

UTILISATION
Mélanger un sachet de VITAL PLUS sachet dose dans 15 L d’eau, laisser reposer une nuit entière, filtrer le liquide avec une toile moustiquaire et pulvériser 200 m² de culture ou de pépinière en veillant à traiter la plante entièrement (tronc, feuilles et collet) très tôt le matin ou tard dans l’après-midi.

COMPOSITION
Gel de cacao 70%
Extrait de plantes 20%
Composé A 10%

  • La formulation granulée en sac assure une fertilisation de fond et s’applique directement par épandage autour des plantes ou dans les cuvettes ou sur les planches aménagées pour toutes les cultures.

UTILISATION
-Epandage au pied des plantes ou dans les cuvettes: En fonction de l’âge de la plante, épandre autour des plantes ou dans les cuvettes entre 150 g à 1 kg par pied de vital plus granulé (soit selon la densité de plantation, 8 à 12 sacs de 25 kg pour 1 hectare).
-Epandage sur les planches de cultures maraîchères ou vivrières: Epandre 75 kg de vital plus granulé sur une surface de 2500 m², faire un léger mélange et procéder soit au semis direct à plat ou confectionner les planches pour le semis (12 sacs de 25 kg pour un hectare).
-Pour les pépinières des arbres fruitiers, plantes ornementales, palmier à huile et de l’hévéa en sachet: Mélanger 4 sacs de 25 kg de vital plus granulé avec 1000 kg (1 t) de terreau ou de terre de forêt (40 brouettes) et remplir les sachets avant le semis des graines ou la mise des stumps en sachets.

COMPOSITION
Matière sèche végétale 60%
Gel de cacao 20%
Extrait de plantes 10%
Composé A 10%

AVANTAGES DE L'ENGRAIS BIOLOGIQUE VITAL PLUS

-L’engrais VITAL PLUS est un engrais biologique qui se décompose lentement afin d’assurer une mise à disposition lente des éléments nutritifs nécessaires au bon développement des cultures. Cette dégradation lente de VITAL PLUS assure une mise à disposition lente et progressive des éléments nutritifs aux plantes, ce qui évite la consommation de luxe en situation de surabondance ;
-Vitalise et rajeunit le sol par sa transformation lente en humus, favorise l’activité des microorganismes du sol et restructure les sols appauvris;
-Renferme tous les éléments minéraux majeurs (NPK) et oligoéléments (Mg, Ca…) nécessaires à la croissance des plantes et à une meilleure production agricole ;
-Stimule et renforce les systèmes naturels de défenses des plantes et assure une meilleure protection phytosanitaire des cultures contre les ravageurs et maladies;
-Convient à toutes les cultures;
-S’utilise en toute saison et période de l’année;
-La formulation liquide très concentrée permet de traiter de grandes superficies avec peu d’encombrement surtout pour les zones d’accès difficiles car facile à transporter.




N'DRI David
Conseiller agricole
agriculturedurableci@gmail.com

lundi 8 avril 2019

LA POURRITURE BLANCHE – SCLEROTINIA SCLEROTIORUM CHEZ LA CAROTTE



Les symptômes initiaux sont le brunissement des pétioles suivi de la destruction des tissus. De la pourriture blanche contenant des sclérotes noirs se développe à la base des feuilles mortes et se propage jusqu’au collet de la carotte. Les collets développent des lésions brunes gorgées d’eau qui provoquent le pourrissement de la carotte.

PRINCIPAUX ELEMENTS DE LA STRATEGIE DE LUTTE


  • Rotation de la culture.
  • Éviter l’excès d’humidité grâce à des pratiques agricoles appropriées.
  • Éviter de trop serrer les plants.
  • Semer sur des billons surélevés et bien drainés.
  • La présence de brise-vent et de haies dans le champ contribuera à supprimer la propagation de la maladie par le vent.
  • Retirer toutes les mauvaises herbes, en particulier celles de la famille des ombellifères.
  • Les déchets de récolte doivent être retirés rapidement du champ.

Appliquer un fongicide quand les conditions sont propices à la maladie et spécialement en période de climat très humide. La première application doit être effectuée très tôt, c’est à dire avant que le feuillage ne recouvre l’espace entre les lignes de plantation.

dimanche 7 avril 2019

COCCINELLE DES CUCURBITACEES - HENOSEPILACHNA ELATERII CHEZ LE CONCOMBRE



Les adultes et larves se trouvent souvent à la face inférieure des feuilles. Ils endommagent les feuilles en « raclant » et en dévorant le parenchyme et l’épiderme inférieur entre les nervures, en respectant une des deux faces (souvent l’épiderme supérieure) et en laissant intact, sous forme de ‘fenêtre’ les tissus plus durs (nervures…). Les feuilles attaquées deviennent translucides, prennent une teinte grisâtre et sèchent. Les jeunes plantes peuvent se dessécher totalement et mourir en cas de forte attaque. La courgette est bien plus sujette aux attaques que le melon.



METHODES DE LUTTE EN FONCTION DU CYCLE DE DEVELOPPEMENT DE LA PLANTE

En cas d’infestation sévère sur de grandes surfaces, deux ou trois applications de BIO ELIT peuvent suffire à contrôler les attaques. En période de floraison il faudra cependant utiliser BIO ELIT. Le dessous des feuilles doit êtresoigneusement traité pour atteindre les larves qui s’y trouvent.

En Pépinière
- Ramassage manuel des larves et adultes.
- Traitement insecticide avec BIO ELIT
.
Au Champ
Pendant le cycle de production
- Ramassage manuel des larves et adultes (petites plantations).
- Traitement insecticide avec BIO ELIT sur jeunes plantes en cas de forte infestation.

Après les dernières récoltes
- Destruction des résidus des récoltes.


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samedi 6 avril 2019

ALTISE (OU PUCE DE TERRE) - EPITRIX CUMUMERIS ET E.TUNERIS CHEZ L’AUBERGINE



Les adultes forment dans les feuilles des trous caractéristiques (de 1,0 à 1,5 mm de diamètre), comme si elles avaient été criblées de grenaille. Les larves demeurent dans le sol autour des racines. Les altises peuvent être associées à des agents pathogènes tels que Verticillium dahliae, Fusarium coeruleum et Thanatephoris cucumeris.

METHODES DE LUTTE PAR RAPPORT AU CYCLE DE DEVELOPPEMENT DE LA PLANTE

Champ
Avant le repiquage
- Choisir un site de production bien isolé par rapport aux autres cultures d’aubergines afin de réduire l’afflux migratoire des puces de terre.

Après le repiquage
- Travailler le sol au pied des plants et dès la fin d’une période de récoltes afin d’interrompre le cycle de vie de la puce de terre en détruisant les oeufs et les larves.
- Utiliser des traitements répulsifs tels que des produits à base de margousier (ou neem).
- Pulvériser des pesticides de contact afin de lutter contre les adultes de la puce de terre.
- Éliminer du champ les solanacées se présentant sous la forme de mauvaises herbes, telles que Nicandra spp. et Solanum nigrum.

À l’issue de la période de récoltes
- Éliminer les résidus des récoltes et les sources de nymphose ultérieure.

vendredi 5 avril 2019

LES MOUCHES DES FRUITS – CERATITIS SPP. BACTROCERA SPP. CHEZ LE PIMENT



 

Les femelles pondent des oeufs sous l'épiderme des fruits. A la sortie des oeufs, les asticots se déplacent vers le centre pour se nourrir mais ils peuvent aussi se nourrir des parois du fruit. Un fruit infesté présente généralement un petit creux où la femelle a déposé l’oeuf. Pendant que l’asticot évolue dans le fruit, celui-ci devient prématurément rouge, se ramollit et pourrit. Là où les asticots se sont nourris du fruit, il existe souvent des endroits mous. Quand un fruit infesté est cueilli, le sommet se détache généralement du fruit car l'asticot en a mangé le centre. Le fruit peut tomber de la plante. Les asticots restent dans les fruits jusqu’à ce qu’ils soient complètement développés (de 2 à 3 semaines). Ensuite l’asticot abandonne le fruit et tombe au sol pour devenir une pupe.

méthodes de lutte par rapport au cycle de développement de la plante
Une application à temps est essentielle. Les insecticides doivent être utilisés quand les mouches apparaissent ou lorsque des indices de pontes sont détectés, et doivent être répétés à un intervalle de cinq à huit jours.

Champ
Pendant le cycle de production
- Destruction des plantes sauvages proches qui peuvent être des réservoirs important d’infestation.

A partir de la première nouaison
- Piégeage avec des panneaux jaunes collants ou des pièges à phéromones dans la parcelle à surveiller pour suivre l’évolution et réduire la population de mouches adultes.
- Traitement par insecticides.

À partir de la première récolte
- Élimination et destruction des fruits endommagés par écrasement et ensevelissement profond (de 60 à 90 cm) ou destruction par le feu.

Après la dernière récolte
- Un labour superficiel du sol peut amener les pupes à la surface et les exposer aux prédateurs, parasites et rayons du soleil.

mercredi 3 avril 2019

THRIPS – THRIPS PALMI, FRANKINIELLA OCCIDENTALIS CHEZ L’AUBERGINE



Colonisent les plantes hôtes dans leurs creux, fentes et fissures. En se nourrissant, ils laissent des cicatrices argentées à la surface des feuilles, plus particulièrement le long des côtes et des nervures. Les feuilles et les pousses terminales des plantes fortement infestées prennent une teinte argentée ou bronzée. Les fruits portent des cicatrices et sont déformés. Les thrips sont vecteurs de virus tels que celui de la maladie des taches bronzées de la tomate (TSWV), générant l’apparition d’un bronzage, d’un retard de croissance, de taches nécrotiques en mosaïque et d’anneaux concentriques.

METHODES DE LUTTE PAR RAPPORT AU CYCLE DE DEVELOPPEMENT DE LA PLANTE

Lors de la préparation du champ
- Refuges naturels de plantes aux abords des champs agricoles pour encourager l’établissement d’ennemis naturels tels que les punaises prédatrices Orius spp. Des plantes comme le cosmos, le souci et le maïs attirent toutes les thrips et procurent par conséquent de la nourriture à l’Orius spp., outre leur rôle de refuge.
- Les cultures susmentionnées peuvent également servir au piégeage. Ces plantes peuvent être régulièrement pulvérisées avec de l’insecticide pour lutter contre les ravageurs situés en dehors des cultures.

Sur toute la durée du cycle végétal de la plante
- L’ail et d’autres plantes de la famille des alliacées peuvent être préparés en infusion et pulvérisés une fois par semaine sur les cultures afin d’éloigner les thrips.
- Mettre en oeuvre un programme approprié d’irrigation (éviter une surabondance ou un manque d’eau) et maintenir de bonnes conditions de développement de la plante.
- Pulvériser des insecticides pour tuer les nymphes et les adultes.

À l’issue de la période de récoltes
Éliminer rapidement les anciennes plantes du champ pour empêcher la constitution de populations parasitaires à cet endroit.


N'DRI David
Conseiller agricole
agriculturedurableci@gmail.com

MINEUSES DES FEUILLES – LIRIOMYZA SPP. CHEZ LA CAROTTE



Les ponctions de sève prennent la forme de tachetures blanches / jaunes de 0,13 à 0 ,15 mm de diamètre. Les mines sont généralement blanches avec des zones humides noires et des zones sèches brunes, étroitement entremêlées ou de forme irrégulière, et leur taille augmente à mesure que la chenille se développe.

METHODES DE LUTTE EN FONCTION DU CYCLE DE DEVELOPPEMENT DE LA PLANTE

Au moment de la préparation du terrain
• Les mineuses des feuilles sont attirées par l’azote présent dans les feuilles; par conséquent, on peut utiliser des haricots comme cultures pièges près des champs de carottes.
• Planter des refuges naturels pour encourager les ennemis naturels.

Tout au long du cycle de la plante
• La pulvérisation de répulsifs tels que l’ail ou les piments perturbe la ponte des oeufs et l’alimentation.
• Diglyphus spp. et Dacnusa spp. sont des parasitoïdes très efficaces de la larve de mineuse des feuilles. En utilisant des substances actives qui ne les tuent pas, les populations naturelles de parasitoïdes peuvent réduire considérablement les populations de mineuses des feuilles, jusqu’à les faire passer sous les seuils économiques. En outre, ces ennemis naturels peuvent être capturés et relâchés dans la culture aux stades critiques de la croissance.
• Pulvériser des insecticides spécifiques pour tuer les larves dans les feuilles.
• Lorsque l’activité de vol des adultes est à son maximum, il est possible de piéger les mineuses en masse en se déplaçant dans le champ avec de grandes plaques jaunes couvertes de graisse blanche, au moyen desquelles on effleure délicatement les plantes. Lorsque les mineuses s’envolent, elles sont attirées par les planches, où elles restent collées.

Après la dernière récolte
• Retirer rapidement les déchets du champ pour éviter l’augmentation de la population.



N'DRI David
Conseiller agricole
agriculturedurableci@gmail.com

lundi 1 avril 2019

VERS GRIS (OU NOCTUELLES TERRICOLES) – AGROTIS SPP. DANS LA CULTURE DE L’AUBERGINE



Ce ravageur mène une vie solitaire. Les chenilles se nourrissent des feuilles et des fruits. Les plants repiqués sont coupés près du niveau du sol, ce qui les tue. Les plantes peuvent également être attaquées plus tard, ce qui entraîne une déformation des tiges au niveau du sol.

PRINCIPALES METHODES DE LUTTE

Sur toute la durée du cycle de la plante
- Éliminer les mauvaises herbes du champ et de ses abords afin d’empêcher la présence d’hôtes secondaires.
- Appliquer un traitement par insecticides aux stades larvaires du ravageur.
- Une irrigation régulière par aspersion permet de tuer les chenilles par lessivage.

À l’issue de la période de récoltes
- Éliminer les résidus de cultures du champ dès la fin de la période de récoltes afin d’éviter l’augmentation de la populations du ravageur.


N'DRI David
Conseiller agricole
agriculturedurableci@gmail.com

CHRYSOMELES CHEZ LE CONCOMBRE




Les adultes percent les feuilles (parfois les fleurs et les fruits) de petits trous pouvant entraîner la mort des jeunes plantes. Les larves rongent le collet sous la surface du sol, pouvant même pénétrer dans la racine principale entraînant souvent la mort des plantules.



PRINCIPALES METHODES DE LUTTE

Au Champ
Pendant le cycle de production
- Eliminer toutes les cucurbitacées aux alentours ainsi que les adventices qui constituent des réservoirs importants d’infestations.
- Utilisation d’une protection physique (voile anti-insecte ...) dès la levée jusqu’au stade jeune de la plante pour former une barrière de protection.
- Ramassage manuel des insectes adultes.
- Traitement insecticide en cas d’attaque importante.


Après les dernières récoltes
- Enfouir profondément les résidus de culture. Les larves ne survivent pas à forte profondeur.

Validité et pertinence à vérifier en conditions locales :
- Plantation sur butte plutôt qu’à plat de façon à ce que le sol près des plants se draine rapidement.
- Apporter de la cendre de bois au pied des plantules, ce qui évitera la ponte des femelles.
- Ramassage manuel des insectes adultes pour diminuer la population. Etant donné que les chrysomèles recherchent l’ombre, il faut inspecter le dessous des feuilles cotylédonaires, des jeunes feuilles et la base des plants.
- Mettre des pièges jaunes dans la parcelle de culture.
- Il est préférable de recourir à l’arrosage goutte-à-goutte de façon à limiter la surface de sol humide favorable à la ponte.
- Paillage plastique et papier aluminium. Le reflet éloigne les coléoptères adultes.




N'DRI David
Conseiller agricole
agriculturedurableci@gmail.com

NORMES DE PRODUCTION DES SEMENCES