vendredi 29 mars 2019

INSECTES DEFOLIATEURS ERYNNIS ELLO CHEZ LE MANIOC



Sphingide de grande taille gris brun. La femelle dépose ses oeufs verdâtres sur les faces inférieures des feuilles. Les chenilles de couleurs variables (vertes, jaunes, noires) se développent en 15 jours et mesurent environ 10 cm en fin de stade. Les feuilles sont entièrement rongées. La nymphose a lieu dans le sol au pied du plant.

METHODES DE LUTTE
Eliminer manuellement les chenilles qui sont très visibles ou pulvériser à l'aide d'un insecticide de contact au stade de la plantation à l’établissement complet des tubercules en nombre.


N'DRI David
Conseiller agricole
agriculturedurableci@gmail.com

mercredi 27 mars 2019

LES CHAMPIGNONS DE FONTE DES SEMIS CHEZ LE GOMBO



Les fontes de semis sont provoquées par une multitude de champignons phytopathogènes du sol dont les plus importants sont listés ci-dessous.
-Noms scientifiques : Pythium sp. (Pythiales : Pythiaceae), Rhizoctonia solani (Kûhn) (Ceratobasidiales: Ceratobasidiaceae), Sclerotium rolfsii (Sacc.) (Stereales : Corticiaceae).
-Stades phénologiques sensibles de la culture : Semences et plantules.
-Périodes utiles d’intervention : Sur les semences et avant le semis.
-Autres plantes hôtes (et précédents défavorables) : Aubergine, tomate et autres Malvacées.

Description des symptômes / dégâts et % de pertes 
Les semences ne germent pas franchement. Cette maladie très répandue affecte principalement soit la germination des semences (fonte des semis de pré-émergence) et les plantules (fonte des semis de post-émergence). Dans le cas de fonte des semis de pré-émergence la semence ne parvient pas à germer compte tenu du fait qu’elle est soit entièrement pourrie, soit parce que le jeune germe a été détruit. S’agissant des fontes de semis de post-émergence, la tige du jeune plant est attaquée juste en dessous ou au niveau du sol. Le plant s’affaisse alors. On a ainsi des semis clairsemés avec des plants chétifs. Les plantules apparaissent flétries, jaunies et les collets montrent soit des lésions déprimées, soit des lésions brun clair en anneau, soit des lésions aqueuses vert sombre. Cette maladie peut contribuer à une réduction de 80 % de la levée chez le gombo.

Conditions favorables à l’infection
Les champignons se conservent dans les sols soit sous forme d’oospores (Pythium), de sclérotes (Sclerotium) ou sur du matériel végétal en décomposition (Rhizoctonia). Les infections se manifestent le plus souvent en sol mal drainé, acide avec présence d’une forte humidité dans l’air et une température aux alentours de 28 à 30° C.
-Méthodes d’observation et seuils d’intervention : De façon générale, le gombo germe au bout de 3 à 4 jours maximum 6 jours après le semis. En cas de fonte des semis, il apparaît après ce délai des plantules de manière clairsemée dans le champ. Par la suite, les plantules apparues présentent les symptômes de fonte des semis. Il n’y a pas de seuil d’intervention dans la mesure où lorsque les symptômes apparaissent, l’intervention n’aura plus aucun effet sur les plantes attaquées et sur l’arrêt de l’extension des pathogènes.

Lutte préventive
-Choisir des terrains bien drainés et aérés.
-Détruire tous les résidus de matière végétale de la récolte précédente.
-Eviter la culture du gombo lorsque le précédent cultural est l’aubergine, la tomate ou d’autres plantes de la famille des Malvacées.
-Eviter des semis trop denses.

Application de produits phytosanitaires 
L’application de produits phytosanitaires préventifs repose avant tout sur le traitement des semences. Traiter de façon préventive les semences. Cependant, après la levée des plantules, s’il y a risque de fonte de semis, l’on peut appliquer de l’Oxychlorure de cuivre.


N'DRI David
Conseiller agricole
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QUELQUES INFORMATIONS AVANT DE SE LANCER DANS LA CULTURE DU GOMBO



Le gombo se développe mieux dans un sol profond, bien drainé et léger (sablo limoneux), riche en matière organique et à bonne capacité de rétention d’eau. Le gombo est sensible à la salinité.

Choix du terrain
Pour le choix d’un site de production du gombo, il est préférable d’utiliser un terrain bien ventilé qui permettra une bonne aération au niveau de la végétation. Cette bonne aération réduit l’humidité au niveau du champ, diminuant ainsi les risques de développement de certaines maladies fongiques telle que la cercosporiose. Par ailleurs, les zones qui provoquent trop d’ombrage au niveau des champs de gombo ou des zones à fortes rosées sont à éviter, car elles maintiennent une forte humidité au niveau des plantes, ce qui est favorable au développement des maladies fongiques. Il apparaît donc nécessaire d’éviter la culture du gombo dans les sous bois des milieux forestiers mal ventilés et à ombrage épais. 
Rotation
Pour une meilleure production du gombo du point de vue phytosanitaire, et surtout pour éviter des dégâts trop importants dus aux nématodes à galles, il est recommandé de faire une bonne rotation des cultures. En effet, aucune Malvacée (oseille, gombo, cotonnier) ne doit être successivement cultivée sur le même terrain pendant 2 à 3 ans. Dans cette rotation, le gombo peut venir après l’amarante, la menthe, le navet chinois, l’oignon, le radis, le maïs et les jachères à base de digitaria ou de panicum. Il faudra éviter tout précédent sensible aux nématodes à galles (tomate, aubergines, papayer, bananier, piment et poivron, pomme de terre, cucurbitacées et patate douce, …).

Précédents culturaux
Pour éviter certains problèmes de maladies fongiques ou virales de même que des problèmes de nématodes, il est très recommandé de ne pas cultiver le gombo sur un sol ayant eu comme précédents culturaux des plantes de la famille des Cucurbitacées, des Solanacées et des Malvacées.

Cultures voisines
Il n’est pas très recommandé de cultiver le gombo auprès des champs ayant d’autres plantes de la famille des Malvacées tels que le cotonnier, l’oseille de Guinée, … Ceci pour éviter que les altises et d’autres insectes ou maladies communs qui pourraient s’y trouver ne se déplacent sur la nouvelle culture. Par ailleurs, il est préférable d’éviter la proximité de toute culture fortement sensible à Aphis gossypii (concombre, melon, aubergine) et au jasside (aubergine…).


N'DRI David
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lundi 25 mars 2019

OÏDIUM – ERYSIPHE POLYGONI ET E. CRUCIFERARUM CHEZ LE CHOU


 

Taches blanches circulaires avec un dépôt poudreux sur la face inférieure des feuilles, qui se forme ultérieurement sur la face supérieure. Les feuilles qui sont fort affectées deviennent brunes et peuvent tomber prématurément.

METHODES DE LUTTE
Champ
A la préparation du terrain
- Éviter les systèmes d’irrigation qui ne mouillent pas la feuille.

Durant la phase sensible de la plante
- Appliquer des fongicides préventifs lorsque les conditions sont favorables aux infections d’oïdium.
- Diminuer la ventilation pour réduire les nouvelles infections par les conidies.
- Appliquer des fongicides systémiques pour lutter contre le développement interne de l’oïdium.

Après la dernière récolte
- Éliminer les résidus de récolte et les autres sources d’inoculum.


N'DRI David
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LE PUCERON CENDRE DU CHOU ( BREVICORYNE BRASSICAE)



Répartis en colonies, sous forme aussi bien ailée qu’aptère. De couleur gris verdâtre, ils sont couverts d’une poudre cireuse grise, d’où leur autre nom de puceron gris. En grandes colonies, ils entraînent la frisolée des bords de feuilles, une décoloration et un retard de croissance, voire la mort des plantes infestées. La sécrétion de miellat provoque de la fumagine.

METHODES DE LUTTE
Champ
Tout au long du cycle de production
- Un filet anti-insectes à mailles suffisamment fines permet d’éviter l’arrivée des adultes sur les plants.
- L’irrigation par aspersion ou des pluies soutenues peuvent réduire l’infestation en éliminant les pucerons.
- Installer des pièges jaunes dans la parcelle de culture pour surveiller le niveau des populations et réduire quelque peu l’infestation; il est en effet impératif de détecter les attaques aux plus jeunes stades de la culture pour diminuer les risques de transmission précoce de virus ou de dégâts directs de fortes populations de pucerons.
- Traitements avec un insecticide sélectif dès l’apparition de l’attaque sur de jeunes plants.
- Utiliser des insecticides compatibles, comme des huiles minérales pour minimiser l’effet des insecticides sur les ennemis naturels tels que les coccinelles et Aphidius qui parasitent les pucerons.
- Introduire des ennemis naturels dans les colonies de la culture pour permettre leur multiplication.

Après la dernière récolte
- Arracher les plantes dès qu’elles ont terminé de produire.


N'DRI David
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samedi 23 mars 2019

LA TEIGNE DES CRUCIFERES - PLUTELLA XYLOSTELLA : CHEZ LE CHOU


 

Petit lépidoptère gris-brun d’environ 8 mm de long. Les oeufs sont petits, blancs et plats et sont seuls ou en groupes sur la face supérieure de la feuille. Les chenilles sont vert pâle et les chrysalides se trouvent sur la face inférieure des feuilles. Les jeunes chenilles mangent les feuilles, entraînant leur fenêtrage, tandis que les chenilles plus âgées percent des trous. Les excréments déposés par les chenilles sont souvent visibles.

METHODES DE LUTTE
En pépinière
- Utiliser des filets anti insectes pour prévenir les pontes.
- Utiliser des insecticides pour cibler le stade larvaire.

En plein champ
Lors de la préparation du terrain
- Planter des plantes piège pour éloigner la teigne de la culture.

Durant le stade sensible de la culture
- Utiliser l’irrigation par aspersion qui perturbe le vol des adultes et emporte les larves.
- Utiliser des pesticides pour cibler les stades larvaires.
- Utiliser des répulsifs comme les produits à base de neem pour empêcher la ponte.
- Pulvériser des insecticides de contact pour contrôler les adultes.
- Utiliser des pièges lumineux pour attirer les adultes hors des cultures.
- Utiliser des pièges à phéromones pour optimiser le moment d’application des insecticides.

Après la dernière récolte
- Arracher la culture et les sources de nymphose additionnelle.


N'DRI David
Conseiller agricole
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PRECEDENT CULTURAL CONSEILLE / DECONSEILLE POUR LA CULTURE DU HARICOT VERT




La rotation des cultures joue un rôle important dans la santé de la culture du haricot, qui est  prédisposée au Fusarium, aux nématodes à galles et à d'autres ravageurs et maladies transmis par le sol. Les haricots ne doivent pas succéder à des cultures qui sont susceptibles d'abriter des ravageurs et des maladies qui attaquent les haricots. Il importe en particulier d'éviter la culture du haricot grimpant.
Dans l'idéal, une même terre ne doit pas servir à la culture de haricots plus d'une fois sur trois. Entre deux cultures de haricots, un ou, de préférence, deux « précédents culturaux conseillés » devraient être cultivés dans le but de gérer activement la santé des terres et d'optimiser les récoltes de haricots. Celles-ci diminueront si aucune rotation n'est pratiquée. Un faible niveau de rotation entraînera également une augmentation du nombre de ravageurs et des maladies dans le sol, dont il pourrait être difficile de se débarrasser à l'aide de traitements chimiques. La rotation des cultures représente le moyen le plus rentable de protéger la santé des terres et de maintenir les rendements.

PRÉCÉDENTS DÉCONSEILLÉS
Haricot, pois, pomme de terre, jaxatu, aubergine, melon, concombre, courgette, pastèque, laitue, gombo.

PRÉCÉDENTS NON FAVORABLES
Arachide, piment, céleri, laitue, carotte, oignon, ail, échalote.

PRÉCÉDENTS CONSEILLÉS
Céréales (maïs, sorgho, mil), choux, navet, pakchoi, bissap, betterave, manioc, patate douce, fraisier.


N'DRI David
Conseiller agricole
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vendredi 22 mars 2019

CARACTERISTIQUES DU SOL POUR LA CULTURE DE HARICOT VERT



Le haricot peut donner de bons résultats économiques sur des sols de textures très diverses (sablo-argileux, limono-sableux,...) mais préfère les terres fortes. Les sols franchement limoneux, battants et asphyxiants sont très défavorables à la germination (manque d'oxygène) et à la levée. La parcelle doit posséder une bonne homogénéité quant à la nature du sol et au profil pédologique pour obtenir un stade de maturité identique au moment de la récolte. Certaines conditions liées au sol (ou édaphiques) doivent néanmoins être remplies pour obtenir un bon rendement :
  • profondeur suffisante (40 à 50 cm de profondeur); le haricot demande un sol à structure homogène et non soufflé (sol non creux),
  • structure uniforme,
  • ressuyage rapide (si excès d'eau, risques de pourriture des racines et du collet, et d'asphyxie lors de la germination),
  • optimum pH (H2O) entre 6,1 et 7,4
  • structure relativement stable,
  • salinité : éviter sols et eaux salins.


N'DRI David
Conseiller agricole
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jeudi 21 mars 2019

LE FOREUR DES POUSSES OU PYRALE JAUNE DU PÊCHER CHEZ LE GINGEMBRE




Teigne (désigne de nombreuses espèces de papillons de l'ordre des lépidoptères classées dans des familles et des genres différents) de taille moyenne d’une envergure de 18 à 24 mm, dont les ailes et le corps sont jaune pâle avec de minuscules points noirs. Les oeufs sont pondus à l’extrémité de la jeune tige, à l’intérieur de laquelle les larves creusent une galerie. Le cycle de vie comprend cinq stades larvaires, les larves du dernier stade sont brun pâle avec quelques poils et peuvent atteindre 25 mm de long. Les tiges jaunissent et se dessèchent. On peut observer des trous dans la pseudo-tige et souvent aussi des excréments à l’entrée du trou.

METHODE DE LUTTE
Après la plantation et pendant la croissance :
–– Lorsque les plantes sont jeunes, utiliser un filet anti-insectes pour prévenir la ponte des oeufs.
–– Utiliser des plantes pièges pour attirer les teignes à l’écart de la culture.
–– Arroser par aspersion pour interrompre le vol des adultes et entraîner les chenilles.
–– Appliquer des insecticides à base de cyperméhrine ou lambda-cyhalothrine pour lutter contre les chenilles. D'autres matières actives peuvent être utilisées.
–– Pulvériser des répulsifs tels que des produits à base de neem.
–– Tailler et détruire tous les quinze jours les pseudo-tiges qui viennent d’être infestées.
–– Utiliser des pièges lumineux pour attirer les adultes à l’écart de la culture.

Après la dernière récolte
–– éloigner la récolte et toute autre source éventuelle de nymphose.



NB : TOUJOURS DEMANDER L'AVIS D'UN SPECIALISTE AVANT TOUTE UTILISATION DE PESTICIDES.


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samedi 16 mars 2019

AVANTAGES DE L'AGRICULTURE URBAINE




L'agriculture urbaine consiste en la production de denrées alimentaires au sein des villes. Les cours, les toits ou même des espaces publics peuvent être utilisés pour produire des denrées de base telles que le maïs, les haricots, les légumes ainsi que des herbes aromatiques et des épices (pisciculture également). L'agriculture urbaine présente plusieurs avantages plus ou moins perceptibles.

Avantages économiques de l'agriculture urbaine
Parmi les avantages, l'agriculture urbaine permet de créer des commerces dans les communautés ainsi que des compléments de revenus (et d'approvisionnement en aliments) pour la famille. Elle permet également de réduire les coûts de récupération des déchets mais surtout ceux des transports.

Avantages écologiques de l'agriculture urbaine
L'agriculture urbaine réduit la pollution atmosphérique ainsi que les émissions en CO2 et en carbone. Elle améliore la qualité des sols et permet la réduction des transports ainsi que des emballages. Certains déchets organiques sont alors recyclés. L'agriculture urbaine permet également de sensibiliser le public à l'environnement.

Avantages sociaux de l'agriculture urbaine
L'agriculture urbaine facilite les échanges intergénérationnels et interculturels. Désormais, elle peut constituer un loisir. Elle permet de rendre les aliments de bonne qualité plus accessibles par la réduction de leur coût. L'agriculture urbaine permet une cohésion et un esprit de collectivité.



N'DRI David
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mercredi 13 mars 2019

LE DIAGNOSTIC DES MALADIES FONGIQUES



On reconnaît qu'une plante est malade par comparaison avec des plantes saines. Le diagnostic consiste à caractériser et distinguer une maladie par ses signes propres. Son intérêt est double :
-il est utile au praticien dans la mesure où il débouche sur une méthode de lutte appropriée;
-il permet de déceler l'apparition de nouvelles maladies ou de problèmes sanitaires nouveaux, qui susciteront éventuellement des travaux de recherche.
Les maladies des plantes peuvent être dues à différentes sortes d'organismes parasites (champignons, bactéries, nématodes, virus, etc. ..) ou à des facteurs abiotiques du milieu, agissant seuls ou en synergie. 
la démarche à suivre afin d'éfectuer un bon diagnostique est : 
-où rechercher le pathogène ?
-comment le mettre en évidence ?
-comment l'identifier ? 
Mais il convient, au préalable, d'attirer l'attention sur l'importance des observations de terrain et du prélèvement d'échantillons.

LE PRÉLÈVEMENT DES ÉCHANTILLONS
Le diagnostic se trouve facilité par la visite du site où la maladie sévit. Or le diagnosticien n'a pas toujours le loisir de mener l'enquête sur le terrain. C'est donc au praticien qu'il appartiendra dans bien des cas de l'effectuer. L'attention se portera d'abord sur la plante malade, ensuite sur son environnement. La localisation des premiers symptômes, la symptomatologie d'ensemble, et la variabilité du syndrome, peuvent être déterminées par l'examen de plusieurs plantes malades, prises à différents stades de développement de la maladie. L'échantillon doit donc représenter tous les stades d'évolution de l'altération et comporter en outre la partie malade avec les tissus vivants qui sont autour.
Le type de répartition d'une maladie donne souvent des indications utiles sur sa cause probable. Il faut par exemple se poser les questions suivantes: 
-est-elle répartie au hasard dans l'ensemble du peuplement ? 
-Est-elle plus importante en bordure ? 
-Sa propagation, en plantation, est-elle plus réduite entre rangs que dans les rangs ? 
-Est-elle localisée à des zones basses ou maldrainées, sablonneuses ou caillouteuses ? 
-Constate-t-on une extension localisée autour d'un foyer primaire ? 
-Son apparition et sa gravité sont-elles différentes selon la sylviculture pratiquée ? 
-Est-elle liée à un hôte particulier ?
Tous ces renseignements doivent accompagner l'expédition rapide d'échantillons, frais et en bon état, pour permettre les observations, les isolements et autres travaux de laboratoire.

N'DRI David
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dimanche 10 mars 2019

LES TYPES D’EXPLOITATIONS MARAICHERES





Le maraîchage est une activité qui a connu un important développement au cours des trente dernières années. Il s’adresse à différents types d’acteurs : des particuliers, des groupements familiaux ou de voisins,, des communautés de villages, de quartiers, etc. aussi bien que des regroupements de femmes ou de jeunes que des écoles créant de petits jardins potagers scolaires éducatifs.
Le maraîchage peut donc prendre des formes très variées allant de quelques dizaines ou centaines de m2 à plusieurs hectares. Il existe plusieurs types d'exploitations maraîchères :  


Exploitation  polyvalente :


La production maraîchère polyvalente caractérise les exploitations qui cultivent un très grand nombre d’espèces légumières durant toute l’année; le plus typique est celui des ceintures maraîchères qui entoure les villes. L’existence des cultures maraîchères est liée aux faits suivants :

-Circuit de commercialisation simple et très sûre pour l’écoulement de la production.
-Vente directe aux consommateurs ou aux intermédiaires.
-Frais de stockage et de transport sont très limités.
-Grande adaptation des produits au marché, en effet la quantité de fraîcheur est maximale.
-Les exploitations rentabilisent très bien car elles utilisent de la main d’œuvre familiale.

Les exploitations  spécialisées :

Ce sont des exploitations presque spécialisées en production maraîchère et qui font appel aux techniciens maraîchers pour assurer la production intensive des légumes. L’emplacement de l’exploitation est en fonction :
  • -D’un microclimat favorable pour la production des légumes.
  • -Présence d’un sol convenable au maraîchage.
  • -Proximité d’une voie de transport. 
Le maraîchage abrité (cas particulier de maraîchage spécialisé) :
Les cultures sont abritées par l’utilisation de différents techniques et moyens qui permettent de répondre aux exigences des cultures tout au long de leur cycle de développement pour afin de maintenir le marché. l'investissement  est énorme d’où la nécessité d’une bonne gestion pour éviter toutes les erreurs techniques.



N'DRI David 
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NORMES DE PRODUCTION DES SEMENCES