Accéder au contenu principal

QUELQUES CONSEILS POUR L'IRRIGATION


Une bonne irrigation est indispensable pour un bon développement des plantes et un bon rendement. Cependant quelques petits conseils d'usage sont importants. À savoir :
-  Calculer  la  surface  à  cultiver  en  fonction  de  la  quantité  d'eau  disponible,  éventuellement  délimiter  les  petites parties sur  les  planches  qui  correspondent  à  la surface  à  arroser  avec  un ou deux  arrosoirs
-  arroser  de préférence  tôt  le  matin, sinon dans l'après-midi  ;
-  arroser  même  en  « hivernage  »  quand  les  pluies  sont  irrégulières  ou  insuffisantes  mais  toujours  en  tenant compte de  l'importance  de  ces pluies  pour  les  cultures  ;
-  vérifier  si  l'eau  atteint  bien  la  zone  des  racines  et  que  l'arrosage  n'est  pas  superficiel,  ni  excessif'.  Pour  vérifier si  la quantité d'eau utilisée  pour  l'arrosage est  suffisante, on creuse un trou d'environ  20 à 30 cm  de profondeur au milieu de  la planche. Ensuite on prend un  échantillon  de terre à  cette  profondeur  et  on essaye de  former  une boule  de  terre  avec  les  mains.  Si  cette  boule  reste  entière  sur  les  mains  et  si  les  mains  sont  légèrement mouillées  quand  on  la  presse,  l'arrosage  est  suffisant  et  les  plantes  se  développeront  bien.  Si  la  terre  «  coule  » librement  entre  les  doigts  (sable)  ou  si  elle  forme  des  mottes  dures,  desséchées,  il  n'y  a  pas  eu  d'arrosage  ou  la quantité  d'eau  n'était  pas  suffisante.  Les  plantes  souffriront,  resteront  petites,  produiront  peu  et éventuellement,  flétriront.  Si  l'eau  s'échappe  trop  facilement  de  la  boule  sur  les  mains,  il  y  a  un  excès  d’eau. Alors,  on risque  l'asphyxie  du sol  et,  dans  certains cas,  le développement  de  certaines  maladies.
-  sur un  sol  sec, faire  une  copieuse  pré-irrigation,  de  2  à  3  arrosoirs  par  m2.  Cela  facilitera  le  labour  et  la  reprise des plants repiqués, ou plantés  ;
-  biner  régulièrement  afin  d'assurer  une  meilleure  pénétration  ainsi  qu'une  moindre  évaporation  de  l'eau  dans  le sol. Un binage  vaut  un arrosage  ;
-  un  bon  paillage  et  l'installation  d'un  brise-vent,  peuvent  diminuer  les  quantités  d'eau  nécessaires  pour  les arrosages.
-  en  sol  sablonneux,  on  arrose  plus  souvent  (chaque  jour)  mais  avec  des  doses  plus  petites  ;  en  sol  lourd,  on arrose  moins souvent  (tous  les  2  à 3  jours)  mais  avec  des  doses  plus  importantes  ;
-  augmenter  les  doses  d'arrosage  quand  il  fait  plus  chaud,  quand  il  y  a  du  vent  sec  (harmattan),  ou  quand  l'eau est  légèrement  salée.  Augmenter  aussi  les  doses  d'eau  en  fonction  du  développement  de  la  plante.  Les arrosages  doivent  être  très  importants  au  moment  de  la  formation  des  récoltes  (tubérisation  de  la  pomme  de terre  et  de  la  patate  douce,  formation  des  bulbes  de  l'oignon,  formation  des  pommes  des  choux  et  des  laitues, formation  des  fruits  de  melon,  tomate...).  Diminuer,  parfois  même  arrêter  les  arrosages  en  fin  de  culture  pour certaines  espèces  (pomme en de terre, oignon).
-  éviter  le  gaspillage  de  l’eau  par  un  bon  nivellement,  et  éventuellement,  la  construction  d'ados  autour  des planches,  ou de  cuvettes  autour  des  pieds des plantes. -  s'il  y  a  risque  d'excès  d'eau  (hivernage),  faire  des  cultures  sur  billons  ou  sur  planches  surélevées.  Par  rapport aux passages  afin d'assurer  un meilleur  drainage.

Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

L’ENGRAIS BIOLOGIQUE VITAL PLUS, LA SOLUTION ADAPTEE POUR UNE AGRICULTURE BIOLOGIQUE

L’engrais VITAL PLUS est un fertilisant naturel biologique contenant tous les éléments nutritifs majeurs et mineurs et des oligoéléments à des proportions bien équilibrées, indispensables à une croissance normale et rapide des plantes. L’engrais VITAL PLUS est fait à partir de matières premières végétales et animales très variées et riches en éléments fertilisants majeurs naturels (Azote (N), Phosphore (P) et Potassium (K)) extraits par des processus de fermentation catalytique et par gélification en conditions contrôlées. La première phase du processus de fabrication de l’engrais biologique VITAL PLUS aboutit à l’obtention d’une substance liquide fertilisante très riche et directement absorbable par le feuillage des plantes après dilution dans l’eau. Cette première solution constitue l’engrais biologique VITAL PLUS liquide en bidon de 1 litre à application foliaire par pulvérisation. La deuxième phase du processus de fabrication de l’engrais biologique VITAL PL...

NORMES DE PRODUCTION DES SEMENCES

L’objet des règles de production de semences, légalement définies ou fortement conseillées, est d’éviter autant que possible toutes les pollutions de parcelles de semences par des graines ou du pollen d’autres variétés et/ou espèces et de s’assurer d’une production de qualité. Pour  une  meilleure  production  de  semences  respectant les  normes  de  qualités,  la  connaissance de certains critères  de  mesure de la qualité est obligatoire : Pureté  variétale: Il s’agit de mesurer, au  sein du  lot de  graines, le taux de graines s’écartant de la plante modèle de la variété. On peut la mesurer au champ en effectuant des observations sur le port des plantes, au moment de l’épiaison ou de la floraison. Pour les semences certifiées la pureté variétale est de l’ordre de 99,7%. Pureté spécifique: Il s’agit de mesurer dans les lots la présence de graines d’autres espèces, en général adventice...

LE CHOIX DES ESPECES EN CULTURE MARAÎCHÈRE

Le  choix  des  cultures  maraîchères  que  l’on  désire  produire  dépendra  de  plusieurs  facteurs.  Parmi  ceux-ci,  on  distingue des  facteurs  limitant  et  des  facteurs  préférentiels. Les  facteurs  limitant  sont  la  quantité  et  la  qualité  d'eau  disponible,  du  type  de  sol  et  de  ses  caractéristiques  (salinité, acidité  et  présence  d'éléments  nutritifs)  et  du  climat  de  la  zone  de production. Les  facteurs  préférentiels  sont  liés  aux  exigences  des  marchés  et  des  consommateurs  et  au  niveau  de  la technicité  des maraîchers  et  de  leur  encadrement.  Ainsi il se peut qu'il ...

MALADIES FONGIQUES, PRÉVENIR OU GUÉRIR ?

Afin de lutter efficacement contre les attaques fongiques  et garantir un bon rendement, un minimum de dispositions devrait être respecté. À savoir : Stratégie préventive  (de protection ou pré-infection):  le fongicide est appliqué avant le début d’une période d’infection dans l’objectif de prévenir les effets de  cette infection. La stratégie consiste à détruire le champignon avant sa pénétration dans la feuille ou durant les premiers stages de développement du champignon, comme la germination des spores.  Les fongicides de contact sont efficaces en prévention, mais des  applications répétées sont souvent nécessaires pour protéger le feuillage en croissance et contrecarrer la perte d’efficacité du fongicide due au  lessivage ou à la dégradation. Stratégie réactive (curative ou post-infection):  Les fongicides utilisés en post-infection sont appliqués après une période d’infection avec  l’objectif  de traiter  une infection ...

FRUIT DE LA PASSION : EXIGENCES DU SOL ET DU SITE

Le fruit de la passion dont le nom botanique est Passiflora edulis appartient à la famille des Passifloracées et est originaire de la région allant du sud du Brésil jusqu’au nord de l’Argentine en passant par le Paraguay. La passiflore parfumée (P. Alata), la grenadille pourpre (P. Coccinea), et la barbadine (P. quadrangularis) sont des espèces qui lui sont très étroitement apparentées. Plus de 55 espèces de Passiflores sont cultivées pour leurs fruits comestibles mais seules deux sont cultivées à grande échelle : le fruit de la passion (P. edulis) et la barbadine (P. quadrangularis). La plante du fruit de la passion est une liane subtropicale, aux racines peu profondes, ligneuse, pérenne, qui grimpe grâce à des vrilles. En général, la plante préfère les climats où il ne gèle pas, bien que certains cultivars soient plus tolérants que d’autres aux climats plus frais, ces variétés peuvent perdre une partie de leurs feuilles en hiver, mais les racines repartent souvent même si la...